V I C E   V E R S A

 

 

s i t u a T I O N :

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Rue du Chevaleret, Paris XIIIe (France)

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T Y P O L O G i e :

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Logements étudiants

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D A T E :

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Janvier 2016 (Licence 3, S5)

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Locution latine composée de vicis ( arrangement, ordre) et versus du verbe vertere (« retourner, inverser »)

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Dans le 13ème arrondissement de Paris,  à l'angle des rues de Tolbiac et du Chevaleret, on trouve une parcelle à aménager.

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C'est à cet endroit que l'on voudrait implanter une résidence pour une centaine d’étudiants.

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Dans cette résidence, on distingue deux statuts de la vie étudiante en leur attribuant deux types d'espaces : des espaces de vie en communauté et des espaces de vie en solitaire. Il n'y a plus d'appartement à proprement parler mais une alternance entre cellules et espaces mutualisés.

 

Les espaces mutualisés donnent sur cour et profitent de l'ensoleillement du sud. Les espaces individuels donnent sur rue et profitent de la lumière homogène du Nord.

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Dans la cellule, on retrouve deux usages uniquement : se laver et dormir. Dans les lieux communs, qui deviennent donc des espaces plus généreux que dans une configuration classique, on retrouve trois autres usages : manger, se détendre et travailler. 

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Les façades du projet sont dictées par les usages des espaces.

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Au nord, les façades des cellules, sont couvertes d’une seconde peau en tôle métallique perforée qui permet de voir sans être vu. 

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Au Sud, des coursives permettent de pivoter les volets végétalisés qui donnent aux façades un caractère changeant et dynamique. Ils permettent aussi de faire effet de brise-soleil et de protéger les larges baies vitrées.

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Les deux rues qui bordent la résidence sont à des altimétries différentes (6 m). Le lien entre ces deux rues est conservé à travers un escalier public, large, qui passe sous la structure métallique à l'entresol.

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Cela permet d'attirer les habitants du quartier vers la cour où se situent les espaces de vente d'un potager participatif.

Aux derniers étages, dans la lignée des espaces communs, se situent des locaux liés à l’activité du potager urbain dont une première partie est cultivée sur les toits.

Le reste de l’activité se développe sur les façades sud sous la forme de volets végétalisés. Ces volets sont pivotants et peuvent être manipulés en se tournant sur les coursives.

 

Enfin, au sol, dans la cour, un jardin aménagé permet aux habitants du quartier de se promener entre les plantations et les bassins alimentés grâce aux eaux de pluie. Une cuve au niveau du Rez-de-Chevaleret permet de stocker l’eau et de la redistribuer pour subvenir aux besoins d’une telle activité.

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